Lettre ouverte: concernant l’enquête sur la Revue des processus administratifs (RPA)

From: Comte-Tiberghien, Catherine
Sent: 18 September 2015 11:00
To: Vines, Greg
Subject: Réponse au mail envoyé le 18 septembre 2015 08:57 – Business Process review survey – Last chance to participate

Cher Monsieur Vines,

J’apprécie énormément tous les efforts que vous déployez personnellement pour me faire remplir ce questionnaire en plus des nombreux mails envoyés par les directeurs de services et même le Directeur général. Cependant, en ma qualité de présidente du Syndicat, j’ai l’occasion dans un cadre très défini de relations professionnelles de vous faire savoir souvent quelles sont les préoccupations du personnel quant à la gouvernance et la « santé » organisationelle de l’OIT. Je prends donc la liberté de ne pas répondre à votre solicitation.

Comme je vous l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises, ce questionnaire ne prend pas en compte la spécificité du BIT et utilise une terminologie bien connue des grands groupes de consultants mondiaux et fort éloignée de celle normalement utilisée dans cette organisation telle que dialogue social, solidarité, seuil minimum de protection, concertation, etc…. . Il en résulte que le fonctionnaire lambda de l’organisation pourrait avoir des difficultés à s’identifier et à se reconnaitre dans un tel exercice.

Le Syndicat vous a plusieurs fois proposé d’être impliqué dans la préparation de cet exercice de revue des processus administratifs il a reçu une fin de non-recevoir très claire de votre part car vous n’en voyiez pas l’utilité. Le Syndicat pense au contraire que son apport était important dans la préparation d’un tel exercie. Effectivement, finalement le Syndicat a reçu 2 jours avant son lancement le projet de broadcast concernant cette enquête, mais il ne considère pas cette action comme de la concertation.

En outre, la question de l’anonymat demeure capitale dans ce genre d’exercice et en parcourant personnellement très attentivement ce questionnaire, il est évident que toute personne remplissant cette enquète peut être très facilement identifiée. Cela bien sûr n’encourage pas nos collègues, parfois dans des situations de précarité, à la franchise.

Alors quel sera le poids et la légitimité d’un tel exercice ?

En tant que présidente du Syndicat je ne manquerai pas de vous le demander dans les forums officiels appropriés.

En vous remerciant

Catherine Comte-Tiberghien