Fonds d’entraide du Syndicat du Personnel (SUAF)

Qu’est-ce que le Fonds d’entraide du Syndicat du Personnel (SUAF) ?

Le SUAF est un fonds du Syndicat du personnel qui dépend des contributions volontaires des membres individuels du personnel. Il a pour objet de “fournir, en cas de besoin, une aide financière aux membres du personnel de l’OIT et à leur famille” (voir annexe 1, paragraphe 2, des Statuts du Syndicat du personnel). Le SUAF vient en aide à des collègues, en activité ou retraités, et à leur famille, qui se trouvent confrontés à une situation difficile, et ce partout dans le monde. L’aide fournie par le SUAF, qui vise à permettre à ces personnes de faire face à des besoins financiers urgents, est dispensée sous forme de prêts ou de dons représentant des sommes modiques. Le SUAF apporte son aide dans des situations telles qu’une maladie de longue durée, une incapacité permanente ou de longue durée, le décès d’un proche, la perte du logement dans un contexte de guerre ou de catastrophe naturelle ou la nécessité de le réparer dans une situation d’urgence ou pour des raisons de sécurité particulièrement graves. On entend par “membre du personnel” toute personne qui est ou a été au service de l’OIT, en quelque qualité et lieu d’affectation que ce soit. Conformément au règlement qui le régit, le Fonds d’entraide n’est pas une banque qui octroie des prêts sans intérêt. De ce fait, aucune aide n’est accordée pour permettre à des collègues de s’acheter une maison ou une voiture, de financer les études privées de leurs enfants ou de rendre visite à des parents à l’étranger. Chacun de nous peut être un jour confronté à une situation grave entraînant des dépenses imprévues et donc un besoin urgent d’aide financière. C’est dans ces moments-là que le SUAF peut vous aider.

Souhaitez-vous contribuer au SUAF ?

Le Fonds d’entraide est en grande partie financé par la générosité d’une centaine de fonctionnaires de l’OIT en service, qui effectuent des contributions régulières. Grâce à ces dons, la situation financière du Fonds demeure saine. Le SUAF a toutefois besoin de nouveaux membres, car les appels à l’aide ne cessent d’augmenter et ses ressources actuelles ne lui permettent pas de satisfaire toutes les demandes des collègues dans le besoin. Chaque contribution, aussi minime soit-elle, permet au Fonds de constituer des réserves suffisamment importantes pour apporter une aide effective à ceux qui en ont besoin. Les cotisations sont calculées en pour mille (o/oo) du salaire mensuel net. C’est à vous de décider combien vous voulez vous engager à contribuer chaque mois. À titre d’exemple, une contribution de 1o/oo représente à peu près 6 francs suisses pour un G.3 au siège et 9 francs suisses pour un P.3. Le Syndicat du personnel contribue aussi de manière régulière au Fonds.

Aidez-nous à aider ! Afin de consolider le Fonds d’entraide, nous vous invitons à devenir membre du SUAF en remplissant le formulaire correspondant et en le renvoyant à vacant . Participez au financement du Fonds d’entraide ! Il ne vous en coûtera pas beaucoup.

Comment le SUAF fonctionne-t-il ?

  1. Tout membre du personnel de l’OIT, en activité ou retraité, peut présenter une demande d’aide (sous forme de prêt ou de don), accompagnée des informations pertinentes sur la situation qui le/la pousse à entreprendre cette démarche, ainsi que des justificatifs des dépenses qu’il/elle sera contraint/e d’effectuer.
  2. La Commission du SUAF étudie la demande et statue sur sa recevabilité. En cas d’avis favorable, la Commission décide si l’aide est dispensée sous forme de prêt ou de don (réservé à des cas exceptionnels), selon la gravité du problème, la situation financière de l’employé/e concerné/e et l’état des finances du SUAF lui-même.
  3. En cas d’octroi d’un prêt, celui-ci est accordé sans intérêt et le montant des remboursements ne peut dépasser 20 pour cent du revenu mensuel net de l’intéressé/e avec une durée de remboursement limitée à 24 mois. Dans des situations humanitaires d’une extrême gravité, la Commission peut exceptionnellement décider d’accorder un prêt avec des montants de remboursement supérieurs au plafond de 20 pour cent du revenu mensuel net ou avec une période de remboursement plus longue, établie en fonction de la durée du contrat de travail de l’intéressé/e.
  4. Afin de déterminer le montant total du prêt qui peut être consenti, la Commission du SUAF requiert un exemplaire du contrat de l’employé/e (spécifiant le type de contrat et sa date d’échéance). Si la personne sollicitant le prêt est sous contrat avec l’OIT pour une période inférieure à la durée de 24 mois du remboursement, la Commission exige que le fonctionnaire (directeur du département concerné, HRD, etc.) responsable de son contrat de travail lui garantisse que celui-ci sera reconduit au-delà de la période de remboursement du prêt. À défaut, elle réduit la période maximale de remboursement en fonction de la durée du contrat de travail en vigueur au moment de la demande.
  5. Les montants du remboursement du prêt sont déduits directement du salaire de l’employé/e.
 

Le montant maximum des prêts accordés par rapport au revenu net des demandeurs et la durée de leur remboursement constituent des éléments essentiels pour que le Fonds d’entraide puisse opérer de façon efficace et équitable.

La Commission du SUAF

Le Fonds d’entraide du Syndicat du personnel est géré par le personnel pour le personnel. La Commission, constituée de cinq à six membres bénévoles cotisant eux-mêmes au Fonds, statue sur les demandes d’aide émanant d’employés, en service ou à la retraite, des différents bureaux de l’OIT dans le monde. Les décisions de la Commission se fondent sur les critères suivants : urgence du besoin financier, nature des difficultés rencontrées par l’employé/e, gravité de la situation et capacité financière de l’intéressé/e.

Membres de la Commission:
Nathalie Devaud-Dalibard (devaud-dalibard@ilo.org)
Esther Gomez (gomeze@ilo.org)
Céline Moiret (moiret@ilo.org)
Janette Murawski (murawski@ilo.org)
Daniel Rojas (rojas@ilo.org)

Toutes les demandes d’aide adressées au Fonds sont soigneusement examinées par la Commission dans son ensemble, qui se réunit régulièrement pour discuter des cas les plus complexes et des questions de principe y afférentes.